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Portrait de Cécile Martin, consultante RH – Abaka

Cécile Martin a rejoint l’équipe Abaka en octobre dernier, en qualité de consultante en ressources humaines.

Découvrez son portrait et sa vision du conseil RH

Cécile Martin

Peux-tu te présenter ?

Originaire de Saint-Malo, je suis titulaire d’un Master Psycho Clinique de l’Enfant obtenu à Rennes, où j’ai étudié pendant 5 ans avant de décider de me réorienter. En effet, cette matière, pour laquelle je me suis passionnée, nécessitait selon moi une très grande maturité et je ne me sentais pas, à cet âge-là, les épaules pour la pratiquer au quotidien. Après quelques mois de réflexion passés en Angleterre, j’ai repris mes études à L’Université Catholique de Lille pour un Master Clinique du travail. C’est alors que j’ai découvert le métier de consultant, lors d’un stage au sein de RH 7 Conseil, une toute petite entreprise où j’intervenais en appui de la dirigeante pour l’épauler dans une activité assez naissante mais déjà très dense. J’ai tellement aimé ce métier de consultante à ses côtés que j’y suis restée quatre ans ! Spécialisés d’une part sur le conseil auprès des PME et TPE et d’autre part sur la réalisation de bilans de compétences auprès de profils cadres et agents de maîtrise, nous intervenions également à l’extérieur (HEI, Apec, écoles de commerces), tant sur du « job dating » que dans le cadre de cours sur les ressources humaines.

A l’issue de ces quatre années, j’ai intégré la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lille, en tant que Chef de projet entrepreneuriat, avec notamment l’envie de découvrir le côté institutionnel des réseaux. J’y ai principalement œuvré sur de l’ingénierie de formation à destination des créateurs, des repreneurs et des femmes chefs d’entreprise, autour de la thématique du savoir-être du chef d’entreprise. J’ai également formé les professionnels (réseaux, incubateurs, acteurs qui rencontrent les futurs chefs d’entreprise) au dispositif MACE, un test qui permet de détecter les motivations, les aptitudes et les compétences entrepreneuriales. En complément, je faisais de la sensibilisation auprès des jeunes, scolaires et étudiants, à entrepreneuriat, là encore au travers d’ateliers tournés sur les savoir-être dans l’entreprise, sur le management des compétences. En parallèle, j’ai commencé à donner des cours aux élèves de Master RH sur la psychologie des organisations et aux élèves de Licence entrepreneuriat à l’IAE sur les savoir-être du dirigeant.

Après 3 ans à la CCI, j’ai rejoint le cabinet Exactitude, qui était alors spécialisé en recrutement. J’ai intégré l’équipe Formation pour prendre en charge ce pôle, le structurer et le développer. Le cabinet a malheureusement fermé quelques mois plus tard pour des raisons financières. Après un temps consacré à ma famille, et alors que nous envisagions de revenir vivre en Bretagne, j’ai eu connaissance d’une opportunité qui me correspondait chez Abaka.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre Abaka ?

Jusqu’ici, je n’avais travaillé en tant que consultante que dans des toutes petites structures. J’étais très intéressée par rejoindre un cabinet de conseil RH déjà structuré, bénéficiant d’une belle renommée comme Abaka, et les missions proposées m’intéressaient tout particulièrement.

Au fur et à mesure de mes échanges avec le cabinet, mon sentiment initial a été confirmé et l’entretien avec Marie-Laure Collet a été un véritable déclencheur. Les éléments techniques du métier ayant été validés par ailleurs lors de mes premiers entretiens, celui-ci était essentiellement tourné sur les valeurs. Nous avons échangé sur notre vision des choses, notre perception, de façon très naturelle. Pendant cette journée d’immersion chez Abaka, j’ai pu dire exactement qui j’étais, j’ai pu vraiment expliquer comment je fonctionnais. J’ai donc le sentiment d’avoir été recrutée pour ce que je suis et pour ce que je souhaite et c’est très appréciable.

Quelle est ta vision du métier de consultante RH ?

Selon moi, pour adopter la posture consultant, il faut se représenter une scène de théâtre. Si vous vous positionnez au niveau du balcon ou devant la scène, vous n’avez pas la même vision de la situation. Exercer ce métier, c’est être capable de se positionner à des endroits différents devant la scène, de prendre un angle nouveau. Vous apportez alors une prise de recul et une distance indispensables au chef d’entreprise, qui généralement se trouve au milieu de la scène et ne perçoit plus cet angle différent.

Au quotidien, c’est un métier d’une grande richesse, où on apprend toujours, fait d’ouverture et de rencontres. On ne peut jamais se lasser ! Et j’aime particulièrement travailler avec les TPE et PME sur le conseil et le management de compétences. Je trouve passionnant d’échanger avec un chef d’entreprise, bien souvent exposé à une certaine solitude. Il s’agit d’un moment privilégié. On a l’impression de partager une aventure et de construire avec eux leur entreprise de demain.

Comment vois-tu ton métier évoluer dans 10 ans ?

Plutôt qu’une évolution de mon métier, c’est davantage une évolution de ma perception du métier que je constate. J’ai commencé à exercer en tant que consultante à l’issue de mes études. Je trouve qu’en début de carrière, quand on fait ce métier, on est sans cesse en train de questionner sa légitimité. Avec les années, j’ai compris que la question n’était pas là. Dans mon métier de consultante, c’est vraiment ma posture de psychologue qui importe. En effet, mon rôle n’est pas de dire à mes interlocuteurs ce qu’ils ont à faire, mais plutôt de les écouter, de refléter ce qu’ils me disent et de les questionner sur ce qu’ils en pensent. Le chef d’entreprise détient la solution à ses questions, ce n’est pas mon cas.

De quoi ne pourrais-tu pas te passer pour exercer ton métier ?

De liberté. Dans ce métier, notre rôle est aussi d’apporter un souffle, une respiration à nos interlocuteurs. Nous les amenons à se poser, à reprendre un peu d’oxygène. Si je ne dispose pas moi-même de liberté dans mon cadre de travail, avec une marge de manœuvre, la confiance de ma direction et du sens dans ce que j’entreprends, je ne me sens pas capable d’apporter ce souffle.

Quel est ton réseau social préféré ?

A titre professionnel j’utilise assez facilement LinkedIn. C’est le réseau où mon carnet d’adresse est le plus actif et c’est le réseau sur lequel je suis le plus sollicitée. Mais ma nature me pousse davantage à être dans l’échange en face à face, sans apposer de filtre sur la relation.