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Portrait de Cécile Stadnicki, chargée de recherche chez Abaka

Cécile Stadnicki vient de rejoindre Abaka en qualité de chargée de recherche au sein du pôle Recrutement.

Entretien avec notre nouvelle chasseuse de têtes

Cécile Stadnicki Abaka

Peux-tu te présenter ?

Je suis diplômée d’un Master 2 en psychologie clinique. Durant mes études, j’ai eu l’opportunité de faire un stage en recrutement et j’ai été séduite par ce métier. J’ai pour autant décidé de poursuivre ma formation en psychologie clinique, ce qui, avec du recul, m’apporte beaucoup pour exercer ma profession, notamment sur l’analyse comportementale des candidats et sur la posture d’écoute du besoin du client.

A l’issue de mes études, j’ai pris une année sabbatique pour aller vivre en Pologne, à Cracovie plus précisément. D’origine polonaise, mais assez éloignée de cette culture dans mon environnement familial, j’y ai beaucoup appris. Je me suis imprégnée de la culture polonaise, j’ai appris le Polonais (à le comprendre plus qu’à le parler – c’est une langue très complexe !) et j’y ai vécu des moments très forts. Cette période coïncidait avec l’élection de la nouvelle Présidente et à une montée de l’extrême droite. J’ai pu constater la différence de réaction entre la population de Cracovie, plutôt intellectuelle et tournée vers la culture (tout comme à Varsovie) et celle du reste du pays face à cette montée de l’extrémisme. C’était très intense.

De retour en France, j’ai intégré il y a un an un cabinet de recrutement à Paris en tant que chargée de recherche, évoluant rapidement vers un poste de consultante junior. Cela a pour moi été l’occasion de réaliser à quel point j’appréciais le contact client mais aussi l’aspect commercial du métier, dès lors que l’on comprend qu’il s’agit avant tout d’accompagner le client dans sa demande.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre Abaka ?

En premier lieu : le rayonnement du cabinet sur la région. Il était, de mon regard extérieur, le résultat d’une excellence de service en matière de relation client et de qualité du travail effectué. Abaka dispose également d’un atout de taille : sa couverture de tous les sujets clés des RH. Le cabinet se positionne ainsi en véritable partenaire de l’entreprise, c’est une grande force !

Par la suite, au fur et à mesure de mes échanges avec les membres du cabinet, j’ai pu apprécier le dynamisme de l’équipe, la pluralité des projets en cours, l’innovation qui y règne, la place laissée à la prise d’initiative dans l’amélioration constante des process et du service client, mais aussi la stratégie de marque qui se développe fortement, ce qui est assez rare chez les indépendants. Je trouve très stimulant que l’on n’ait pas peur de faire comme les grands !

Quelle est ta vision du métier de chargée de recherche ?

C’est un métier très formateur. Il nous apprend tout d’abord à prendre du recul, à ne pas avoir peur du refus, à ne pas le prendre pour soi. Une certaine forme de détachement qui s’avère très utile dans la vie de tous les jours. Il nous apprend aussi la persévérance et même la persistance. Si nous voulons convaincre un candidat qui dit ne pas être à l’écoute, nous devons comprendre qu’un premier non n’est pas forcément définitif. Ce métier est également riche sur la compréhension qu’il nous apporte du monde économique. Intervenant pour le compte d’une grande variété d’organisations, nous apprenons beaucoup sur l’entreprise, les risques qu’elle prend et ses enjeux de croissance. L’entreprise est un être vivant et c’est de cet être vivant que nous devons parler aux candidats. Pour cela, au-delà d’une bonne connaissance économique, nous devons être en mesure de vous mettre dans la peau du recruteur dans l’entreprise, de vous approprier ses enjeux.

Comment vois-tu ton métier évoluer dans 10 ans ?

La tentation d’informatiser ce métier est grande. Les machines commencent à réfléchir et, sous réserve que les CV soient bien remplis et les formulaires de candidature bien cadrés et suffisamment complets, il sera certainement possible d’automatiser une grande partie du sourcing dans quelques années.

Mais notre métier ne se limite pas à trouver des CV. Notre valeur ajoutée se trouve dans la qualification que nous faisons de ces CV. Et cela suppose d’une part une curiosité et une gymnastique intellectuelle que les machines n’auront probablement pas et, d’autre part, d’échanger avec les candidats. Notre métier est d’aller chercher ce qui se cache derrière une ligne de CV, de cerner la personnalité du candidat, ses motivations, ses projets, autant d’aspects qui ne sont pas linéaires et ne rentrent pas dans des cases. Le jour où les robots seront capables d’écouter, de creuser, de reformuler, de conseiller, de questionner, les choses seront peut-être différentes.

De quoi ne pourrais-tu pas te passer pour exercer ton métier ?

De mon téléphone et d’Internet bien sûr ! Mais aussi d’une cohésion d’équipe. Nous faisons un métier difficile et souvent frustrant. Aussi, le soutien d’une équipe opérant dans une ambiance positive et en solidarité permet de prendre de la hauteur sur ses missions et de débloquer certaines situations que l’on n’aurait pas su déverrouiller seul. J’ai également besoin d’être régulièrement, avec le consultant, en contact avec le client afin d’alimenter ma recherche. C’est un aspect que j’apprécie chez Abaka, nous ne sommes pas déconnectés de la réalité du client et participons aux échanges.

Quel est ton réseau social préféré ?

Tumblr. C’est un réseau social peu connu, composé majoritairement de fans et de geeks, auquel je me suis intéressée un peu par hasard par le biais de séries et de films. J’y ai découvert une communauté très avancée sur la cause féminine, une cause qui m’est chère.