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A la rencontre de François Lainey, recruteur et chasseur de trésors

A l’automne dernier, François Lainey a rejoint l’équipe des chasseur·se·s de têtes d’Abaka. Aujourd’hui, il nous en dit un peu plus sur sa vision du recrutement et sur ce qu’il aime dans ce métier.

François Lainey

Peux-tu te présenter en 3 points clés ?

Je dois pour cela commencer par mon parcours académique. J’ai étudié la sociologie, pour la diversité de cette matière. En master, je me suis spécialisé en sociologie du travail et des organisations, avec déjà à l’esprit de m’orienter vers le conseil en entreprise.

Pour compléter mes connaissances en matière RH, je me suis tourné vers le master Ressources Humaines de l’IGR à Rennes. Et après une première expérience au sein d’un grand groupe en recrutement et gestion des ressources humaines, j’ai confirmé ma volonté de me lancer pleinement dans le conseil en recrutement et l’approche directe.

Assez naturellement, après des premiers échanges à l’occasion de mes études et m’être intéressé régulièrement aux contenus publiés par Abaka, je me suis tourné vers vous.

J’ai postulé avant même d’être disponible. C’est d’ailleurs la seule offre à laquelle j’ai répondu ! J’avais déjà l’impression que le cadre me correspondrait parfaitement, tant par l’ambiance qui s’en dégageait que par les spécificités du cabinet (avec la chasse de tête notamment) et la taille de l’entreprise. J’ai eu la chance de terminer mes études avec un poste à la clé, dans l’entreprise de mon choix.

 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre Abaka ?

Avant même de postuler, j’avais une très bonne image d’Abaka. J’en avais eu de très bons échos, que ce soit lors de mes études ou de la part de mon réseau professionnel.

Mes rencontres avec l’équipe ont conforté cette image.

« J’ai senti autour de moi une véritable passion du métier et une énergie capable de bousculer les lignes et de faire avancer les choses. »

Et le métier tel qu’il est pratiqué au sein d’Abaka m’a vraiment donné envie, d’autant plus dans une région qui m’est chère. Je suis Breton et je suis attaché à la Bretagne.

 

Si tu devais résumer ton métier à une idée, laquelle serait-elle ?

J’associe mon métier de recruteur à une chasse aux trésors. Je me mets en quêtes de pépites, ces talents qui rejoindront demain les entreprises avec lesquelles je travaille. Pour mener à bien cette chasse, je fais appel à ma curiosité, mon envie, mon agilité, mon réseau, etc. Comme on le ferait pour une chasse aux trésors !

 

Quelle est selon toi la principale évolution à venir sur le métier de chargé de recherche ?

J’aborde la relation avec les candidat·e·s comme une relation client·e. Quand je contacte une personne pour échanger sur une opportunité, je me dois de lui apporter un service et non l’inverse. Cette notion de service est à mon sens très importante et je pense qu’elle va s’accentuer davantage.

Et cela peut aller assez loin. On peut par exemple imaginer que, dans quelques années, LinkedIn (ou toute autre solution qui pourra émerger à l’avenir) reprendra automatiquement les données des entreprises, à l’embauche d’un·e nouveau·elle collaborateur·rice. L’ensemble des parcours des actif·ve·s sera alors disponible pour les recruteur·se·s. Ainsi, il ne s’agira plus pour le·la candidat·e de faire un CV et de l’adresser aux entreprises pour démontrer sa capacité à exercer tel ou tel poste, mais bien encore plus au·à la recruteur·se de le déceler.

 

De quoi ne pourrais-tu pas te passer pour exercer ton métier ?

Selon moi, le sens du contact est essentiel et il doit s’associer à une connaissance solide du bassin d’emploi sur lequel on travaille, des différents métiers et surtout de leur évolution.