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Talents à l’Ouest #2 – L’innovation dans l’industrie navale et du nautisme

Hier s’est tenue la 2ème édition de Talents à l’Ouest, un évènement porté par le CIC. L’occasion pour les invités à débattre d’échanger sur les compétences qui feront l’industrie navale et du nautisme de demain. Retour sur l’évènement.

Cette table ronde, hébergé à la Cité de la Voile Eric Tarbarly à Lorient, réunissait :

  • Philippe Facque – Directeur Général de CDK Technologies
  • Yann Gateclou-Marest – Directeur pilotage du site Naval Group Lorient
  • Vincent Lauriot – Prévost, Dirigeant associé VPLP Design
  • Pascal Piriou – Président du Groupe Piriou
  • Patrick Poupon – Directeur du Pôle Mer Bretagne Atlantique

Emploi et formation : comment recruter quand trop peu de profils sont qualifiés pour le poste ?

D’une manière générale, dans ces filières hautement technologiques, les acteurs se sont accordés pour dire qu’ils souffrent d’une pénurie de talents. La cause ? Trop peu de profils sont formés aux métiers dont ils ont besoin. Ils s’organisent donc pour poursuivre leur développement : si certains créent eux-mêmes leur propre centre de formation qui porteront leurs fruits d’ici 5 à 6 ans, d’autres se rapprochent d’organismes comme l’Afpa ou l’Apec pour développer des programmes de formation adaptés.

Une sailing valley de Brest à La Rochelle

Une chose est certaine : le secteur a de l’avenir. Une véritable sailing valley s’est développée de Brest à La Rochelle, en passant par Saint-Nazaire, Vannes et bien entendu Lorient. Cette cité abrite d’ailleurs une expertise de pointe en matière de voile de compétition, dont les innovations technologiques inspirent déjà les ingénieurs de l’industrie navale et de plaisance. La filière innove pour plus de performance et de durabilité, ce qui devrait séduite les talents dans les années à venir.

 

Juliette Mucchielli, consultante Abaka en charge du développement et de la relation client, revient sur cette soirée : « Le secteur bouillonne d’innovations et fait rayonner le Grand Ouest à travers la réussite de très belles entreprises. Bien sûr, les défis humains et environnementaux sont nombreux et les talents sont rares. Il faut se montrer agile, capter l’intérêt des profils venus d’ailleurs, former en permanence et savoir où des transférabilités de compétences peuvent s’opérer. »