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Portrait de Marion Fournier, consultante au pôle Évolution d’Abaka

Marion FOURNIER a rejoint Abaka à Nantes en janvier 2018. En tant que consultante au sein du pôle Évolution, elle accompagne les bénéficiaires dans la gestion de leur carrière et dans leur évolution professionnelle. Nous vous invitons, à travers ce portrait, à découvrir son parcours, ses aspirations et sa vision du métier. 

Marion Fournier - Abaka

Marion, quel a été ton parcours avant de rejoindre Abaka ?

Je suis titulaire d’un Master professionnel en psychologie du travail et ingénierie psychosociale, obtenu à Rennes. J’ai commencé ma carrière au sein du CIBC 44, dans un contexte de régionalisation de la structure. Ces sept années passées au sein du CIBC Pays de La Loire ont été très riches et formatrices et m’ont beaucoup apporté. J’ai commencé par intervenir sur une cellule de reclassement, dans laquelle j’ai suivi sept personnes. Le CIBC m’a alors offert la liberté de construire mes ateliers, proposer les outils TRE (techniques de recherche d’emploi), bâtir les accompagnements, etc. Au bout de quelques mois, j’ai progressivement évolué vers le bilan de compétences, qui est devenu mon cœur de métier. J’intervenais principalement auprès de salariés de tous métiers et tous secteurs d’activités. Cette variété des profils accompagnés était le résultat du positionnement du CIBC en tant que pionnier du bilan de compétences et acteur reconnu nationalement.

Durant cette expérience, je suis intervenue sur différents sites et j’ai notamment géré Saint Nazaire et Châteaubriant. Les derniers temps, je me déplaçais très régulièrement à environ une heure de mon domicile pour réaliser des prestations Pôle Emploi et j’étais de plus en plus attendue sur un développement en Vendée. Or mon projet de vie n’était pas de m’inscrire sur cette zone géographique.

J’ai donc quitté l’entreprise début 2017 et choisi de prendre du temps pour voyager, me ressourcer et me recentrer sur des choses plus manuelles et des réalisations concrètes (ce que nous n’avons pas toujours l’occasion de connaitre dans nos métiers !). Bien entendu, je me suis mise en parallèle en recherche d’une opportunité à Nantes. Je souhaitais rejoindre une structure dotée d’un grand professionnalisme, tant dans l’approche globale du métier que dans le processus de recrutement.

 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre Abaka ?

L’annonce d’Abaka, inspirante et dynamique, m’a tout de suite séduite. J’ai voulu en savoir plus sur la culture de l’entreprise et ses valeurs et je m’y suis reconnue. Ensuite au fil des entretiens, l’énergie de l’équipe et la dimension développement réseau du projet m’ont convaincue. J’y ai vu la possibilité de sortir de ma zone de confort et de développer de nouvelles compétences, le tout dans un environnement qui me correspondait. Mon choix s’est alors confirmé, tant sur le métier que sur les valeurs portées par tous.

J’ai très vite compris que l’intégration au sein de l’équipe était un enjeu très important et cela a fini de me convaincre, étant moi-même à la recherche d’une dynamique d’équipe.

J’ai également apprécié le processus de recrutement en lui-même, respectueux et bienveillant. Mon intégration au sein d’Abaka a été tout aussi qualitative. Ce temps avec chacun était important pour créer du lien et j’ai apprécié cet accompagnement dans ma prise de fonctions, avec des collègues accessibles et aidants.

 

Quelle est ta vision du métier de consultante en évolution ?

Le rôle du consultant est d’accompagner, d’aider les gens à retrouver du pouvoir d’agir. Ce sentiment d’utilité m’anime : j’ai à cœur d’apporter quelque chose à la personne, de l’amener à se mettre dans cette démarche réflexive. Tout en respectant la personne bien sûr, je ne me réalise pas dans du « bilan de complaisance ». Au cours de ma carrière, j’ai toujours essayé d’amener les gens à entrevoir les choses différemment et à se questionner.

 

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Il m’importe aussi que la personne s’approprie la démarche et les outils afin qu’elle soit en mesure, à l’issue de l’accompagnement, de poursuivre le travail et d’engager les démarches nécessaires à la réussite du projet que nous aurons défini ensemble.

 

Comment vois-tu ton métier évoluer dans 10 ans ?

L’un des enjeux de notre métier portera obligatoirement sur le volet numérique, avec notamment l’essor du e-bilan et l’accompagnement à distance en général. Certains acteurs se positionnent déjà sur ces méthodes et des outils de qualité existent. Même si ces méthodes ne correspondent pas à tout le monde, je pense qu’il faudra rapidement être en mesure d’intégrer ces évolutions technologiques à nos pratiques. Cela passera notamment par le partage de documents sur des plateformes, par la mise en place d’entretiens à distances, etc.

Mais si nous voulons maintenir la qualité de nos accompagnements, il ne faut pas négliger la rencontre. Quand une personne réalise un bilan de compétences, notre rôle est qu’elle comprenne très vite que cette démarche leur appartient et qu’un engagement et investissement de leur part sont essentiels.

La façon dont nous concevons notre métier au sein d’Abaka nous amènera certainement à aller plus loin dans une démarche de bilan grâce aux outils digitaux, en misant sur notre valeur ajoutée, plutôt qu’à réduire les heures de rendez-vous pour faire une partie du travail via une plateforme et à transmettre uniquement des méthodologies. Ce sont deux postures fondamentalement différentes.

 

De quoi ne pourrais-tu pas te passer pour exercer ce métier ?

Il m’importe de recevoir les personnes dans des conditions d’accueil favorables et qui permettent de respecter la confidentialité. C’est une question de respect de l’individu et cela favorise un échange de qualité.

Je ne pourrais pas non plus me passer d’une équipe : j’apprécie à la fois ces moments où toutes les équipes des différents bureaux d’Abaka se réunissent, les interactions avec mes collègues de Nantes ainsi que les échanges que nous avons entre professionnels du pôle évolution.

J’aime exercer au sein d’une équipe avec différents métiers, très complémentaires. Nous sommes en mesure de nous nourrir les uns les autres et de proposer à nos clients un accompagnement différent, plus complet certainement. Être en mesure de proposer, avec les expertises des uns et des autres, la solution qui sera la plus pertinente et qui répondra le mieux au besoin du client est une force. Abaka a bien compris qu’il ne fallait pas faire l’amalgame entre les différents métiers du conseil en ressources humaines et que pour être pertinente dans ses accompagnements, l’entreprise devait se doter de talents spécifiques, de véritables spécialistes de leurs métiers respectifs.

 

Quel est ton réseau social préféré ?

J’utilise facilement LinkedIn et j’ai été amenée dans mon parcours à gérer une page Facebook. LinkedIn m’a notamment permis d’entretenir mon réseau en période de recherche d’emploi et de gagner en visibilité. Ce sont des outils sur lesquels je suis plutôt à l’aise.

J’ai bien sûr conscience que, si on veut le faire de manière intelligente et apporter de la valeur ajoutée à son réseau, il faut y consacrer du temps !

 

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